Bonjour.
Mon témoignage est authentique mais je ne peux obliger les sceptiques à me croire sur parole car je n’ai hélas pas de preuves matérielles. J’ai habité pendant près d’un an dans un maison que je qualifierai volontiers de hantée. A l’époque mon mari était chef des ventes et nous étions amenés à changer de secteur tous les deux ans environs. Nous avions trouvés un logement au abords de Marseille.
Il s’agissait d’une maison en pierre pleine de charme et de caractère. La bâtisse datait des années 1800 d’après l’agence. La première nuit j’ai entendue des bruits de pas dans l’escalier en bois puis comme une cavalcade qui provenait du grenier juste au dessus de notre chambre. La maison étant ancienne nous avons mis ça sur le compte des boiseries qui travaillent. Ma fille qui avait cinq ans nous a racontée au petit matin qu’une dame qui ne parlait pas était venue la réveiller tôt ce matin.
Nous lui avons dis qu’elle avait fait un rêve et qu’il ne fallait plus y penser. Pourtant quelques jours plus tard alors qu’elle regardait la télévision pendant que je faisais du repassage, ma fille a hurlée. J’ai accourue en pensant qu’elle venait de se faire mal mais elle était toute blanche et a fondue en larme en me disant qu’elle venait de voir la « dame de la nuit ». Hormis les bruits nocturnes habituels il n’y a pas eu d’évènements majeurs durant les jours qui ont suivis à l’exception de plusieurs objets qui n’étaient plus à leur place. Un soir alors que nous étions couchés nous avons entendus un bruit énorme comme de la vaisselle cassée qui provenait de la cuisine.
Nous sommes rapidement descendus et il n’y avait absolument aucun désordre, tout était en place ! Quand nous sommes remontés, il nous a été impossible d’ouvrir la porte de notre chambre, la poignée ne se baissait plus comme si quelqu’un la retenait de l’autre côté. Au bout de plusieurs minutes sans comprendre par quel miracle nous avons pu entrer. Mon époux s’est penché sur la poignée et a constaté qu’elle fonctionnait parfaitement. Par sécurité nous avons décidé de ne plus fermer la porte de la chambre. Par moment dans la journée nous sentions comme une odeur d’eau de toilette dans la pièce puis cela s’estompait.
Quelques mois plus tard pendant la nuit, je me suis réveillée sans savoir pourquoi, j’ai ouvert les yeux et j’ai vue comme une sorte d’ombre ou de voile noir qui glissait le long du mûr et qui a finit par disparaître par le haut dans un coin. A partir de ce jour-là, nous avons pris conscience qu’il fallait partir de toute urgence car ça devenait de pire en pire.
Dans les semaines qui ont suivies nous avons trouvés un nouveau logement et déménagés en un temps record. C’est la première fois que j’en parle, c’était en 1999 mais je n’ai rien oubliée.
Marie-Françoise
