En 1963, à l’issue d’un hiver pour le moins rigoureux, les résidants de la clinique Cuénot (à Arcachon) profitent dès que possible des bienfaits du soleil sur la terrasse de l’établissement. Par une belle journée du mois de mai, les pensionnaires de la clinique lézardent au soleil lorsqu’une pluie de petits cailloux s’abat tout autour d’eux. En effet, les malades doivent se réfugier dans l’établissement, et ce d’autant plus qu’il leur est impossible de déterminer avec certitude la provenance de ces projectiles.
Au cours des semaines qui suivent, les jets de pierres se poursuivent et personne n’est en mesure d’en déterminer la source. Le docteur Alain Cuénot qui est également le directeur de la clinique prend ces évènements très au sérieux. La rumeur selon laquelle la clinique serait hantée par un esprit frappeur ou poltergeist se répand comme une trainée de poudre. Le directeur de l’établissement recoure alors aux services d’un expert. Il s’agit de Robert Toquet qui est également médecin, chimiste et physicien. D’ailleurs, il faut savoir que ce dernier appartient à l’IMI (Institut Métapsychique International).
Témoignage du docteur Robert Toquet :
Dès la première nuit, j’ai été réveillé à 4h00 du matin par de violents coups assénés à ma porte. Dès le troisième coup, j’ai ouvert la porte, mais il n’y avait personne. Un quatrième coup a retentit et j’ai alors ressenti la vibration dans la porte, cependant il n’y avait toujours personne…
Les pluies de cailloux recommencent les jours suivants et toujours de façon irrégulière. Cela étant, il semble qu’une personne soit plus visée que les autres. Il s’agit de Jacqueline, une malade de 17 ans. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est flagrant de constater que lorsqu’elle s’absente de l’établissement, plus aucun projectile ne s’abat sur la clinique.
Le docteur Cuénot convoque donc Jacqueline le premier septembre 1963 et les jets de pierres, de moellons et autres projectiles cessent aussitôt…