Utilisation du ouija : communiquer avec l’au-delà
Le dialogue avec le guéridon étant terriblement lent, les spirites tels que ALLAN KARDEC ont eu l’idée d’utiliser le oui-ja: c’est une petite planche de forme allongée à l’extrémité pointue et montée sur roulettes.
On dispose tout autour du ouija, sur une grande table lisse des carrés de papier portant les lettres de l’alphabet (ou les jetons d’un jeu de scrabble).
Chaque participant pose un doigt sur la planchette qui va se déplacer en désignant des lettres les unes après les autres.
A défaut de oui-ja, on peut- sans inconvénient employer un verre retourné.
Esprit, es-tu vraiment là ?
Il faut bien différencier les deux phases que sont d’une part le mouvement de la table, et d’autre part les réponses aux questions posées par les participants. Pour la première phase, les choses sont très claires: le guéridon (ou le verre) bouge parce que des pressions, même légères, suffisent à le pousser sans qu’on s’en rende compte, tout en étant de bonne foi bien sûr. Entre 1850 et 1860, le grand chimiste français Eugène Chevreul (1786-1867) met ce mouvement en équation dès 1853. De plus, il n’existe pas de témoignage sérieux de table « s’ébranlant » sans que des mains soient en contact avec elle.
Cela étant, un vrai problème reste posé, car des observations solides montrent, en 1974, que l’on peut obtenir des réponses correctes, alors qu’elles sont inconnues de tous ceux qui participent à l’opération. La seule hypothèse raisonnable est celle de la voyance collective: les mouvements des mains se coordonnent inconsciemment pour fournir la réponse exacte, parce que toutes les personnes présentes ont appris cette réponse grâce à la perception extrasensorielle.
Chacun, bien entendu reste ensuite libre de croire ou non que cette information lui a été transmise par l’esprit d’une personne décédée…